Que faire si vous trouvez des cafards dans votre jardin ?

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Que faire si vous trouvez des cafards dans votre jardin ?

Un blatte de jardin sur une feuille

Un cafard dans son jardin inquiète souvent, surtout quand on craint qu’il ne finisse par entrer dans la maison. Un bon diagnostic, puis quelques actions ciblées, permettent pourtant de maîtriser la situation et de limiter durablement leur présence.

 

Identifier le type de cafard

Toutes les blattes ne représentent pas le même risque pour l’habitation.

  • Les cafards de jardin vivent principalement dehors, sous les feuilles, les pierres, les tas de végétaux et dans les herbes hautes, et participent à la décomposition de la matière organique.

  • Les blattes domestiques (comme la blatte germanique ou orientale) recherchent la chaleur, l’humidité et la nourriture facile, et peuvent coloniser rapidement vos cuisines, salles de bain, garages et caves.

Si les cafards restent dehors et ne sont observés qu’occasionnellement, il s’agit souvent d’espèces de jardin relativement peu problématiques. En revanche, des individus vus régulièrement près des portes, fenêtres, bouches d’aération ou à l’intérieur sont un signal d’alerte.

Tout savoir sur les blattes / cafards

 

Assainir le jardin pour le rendre moins attractif

La première stratégie consiste à rendre le jardin moins accueillant pour les cafards.

  • Retirer les cachettes : débarrassez les tas de bois accolés aux murs, planches, palettes, gravats et encombrants qui créent des refuges sombres et humides.

  • Gérer les feuilles et déchets verts : ramassez régulièrement les feuilles mortes, tondez les herbes hautes et évitez les amas de végétaux en décomposition près de la maison.

  • Maîtriser la végétation contre les murs : taillez les arbustes au contact de la façade et limitez le lierre ou les plantes grimpantes denses qui gardent l’humidité.

Ces gestes réduisent les zones de repos et de reproduction, ce qui diminue naturellement la population de cafards autour de l’habitation.

 

Supprimer nourriture et sources d’humidité

Comme beaucoup de nuisibles, les cafards profitent de ce qui est facile d’accès.

  • Protéger les poubelles : utilisez des couvercles bien ajustés, nettoyez les bacs régulièrement et évitez les sacs éventrés ou les restes alimentaires à l’air libre.

  • Éviter la nourriture dehors : ne laissez pas de croquettes, gamelles ou restes de repas sur la terrasse pendant la nuit.

  • Traquer l’humidité : réparez les fuites d’eau, purgez les tuyaux goutte à goutte, vérifiez les récupérateurs d’eau de pluie et évitez les zones constamment détrempées au pied des murs.

En supprimant ces ressources, les cafards perdent une partie de l’intérêt à rester dans votre jardin, ce qui limite aussi leur envie d’entrer dans la maison.

Créer une barrière autour de la maison

L’objectif est d’empêcher les cafards de passer de l’extérieur à l’intérieur.

  • Aménager une bande de gravier : une zone minérale (gravier, cailloux) au pied de la façade limite l’humidité et offre moins de cachettes qu’une bordure de végétation.

  • Vérifier et colmater les accès : bouchez fissures, fentes de seuils de portes, passages de câbles, trous autour des canalisations et joints détériorés.

  • Protéger les ouvertures basses : posez des grilles adaptées sur les aérations, soupiraux et bouches techniques, sans perturber la ventilation.

Cette “barrière” physique réduit fortement les points d’entrée potentiels, même si quelques cafards circulent encore dans le jardin.

 

Quand et comment utiliser des traitements

Si malgré les mesures d’hygiène et de prévention, la présence de cafards reste importante, un traitement ciblé peut s’envisager en cas d’infestation avérée par une espèce domestique.

  • Appâts en gel ou stations : placés près des zones de passage (tas de bois, compteurs d’eau extérieurs, abords de terrasse), ils sont efficaces et limitent les traitements de surface.

  • Pièges de monitoring : des pièges collants permettent de suivre l’activité des cafards, de repérer leurs zones de passage et de vérifier l’efficacité des actions.

  • Prudence avec les poudres : certaines poudres, notamment à base d’acide borique, peuvent être toxiques pour les plantes, les animaux et l’environnement, et sont peu adaptées à un usage en jardin.

Toujours lire et respecter attentivement les étiquettes des produits, et privilégier des solutions ciblées plutôt qu’un traitement généralisé.

En savoir plus sur le traitement contre les cafards

 

Faire appel à un professionnel

Si l’infestation semble importante, que les cafards rentrent régulièrement dans la maison ou que vous n’arrivez pas à identifier l’espèce, l’intervention d’un professionnel est souvent la meilleure option. Un spécialiste pourra :

  • Identifier précisément le type de blatte présent (jardin ou domestique).

  • Proposer un plan de traitement adapté à la configuration de votre jardin et de votre habitation.

  • Mettre en place une stratégie de prévention à long terme pour limiter les réinfestations.

En combinant bon entretien du jardin, suppression des ressources, barrières physiques et, au besoin, intervention d’un expert, il est tout à fait possible de garder le contrôle lorsqu’on trouve un cafard dans son jardin.

 

Vous pensez que les blattes que vous voyez ne sont pas des espèces de jardin ?

Appelez-nous ou contactez-nous par mail et nous répondrons à vos questions.

Vous avez des photos qualitatives pour nous aider ? Encore mieux !

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